Notre Temps

EspionnageL’Ours qui dort de Connor SullivanParmi les centaines d’Américains disparus mystérieusement en Alaska, une jeune femme dont le père a vécu, jadis, en URSS. Que trament les Russes ? Que font-ils de leurs prisonniers ? C’est le mystère glaçant qu’un ancien espion de la guerre froide va devoir résoudre. Une lecture d’hiver addictive.

EmOtionS

L’Ours qui dort est un excellent suspense !!! Connor Sullivan connait les codes du thriller, c’est un auteur très prometteur dans le cercle d’écrivains confirmés, il a su s’adapter grâce à son propre style vif et dynamique dans l’écriture… L’histoire est menée de main de maître, la tension est permanente, l’intrigue va de crescendo en crescendo, plus on avance dans le roman, on a envie de connaitre le fin mot de ce suspense aux multiples ramifications… Connor Sullivan est un auteur qui vaut le détour car il a réussi un tour de force avec ce thriller haut de gamme… Le lecteur va être addict à cette lecture car il a su insuffler une énergie nouvelle dans le genre du suspense… Vivement le prochain livre de cet auteur !!!

Black novel

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de premier roman. Je vous présente donc un roman d’action et d’aventures palpitant, l’ours qui dort de Connor Sullivan, un auteur américain qui va tenter de se faire une place auprès des cadors du genre. Ce roman a été récompensé par le prestigieux Barry Award du meilleur premier roman. 15 mai. Paul Brady est un aventurier chevronné qui s’est lancé dans une expédition à Chicken, en Alaska. Quand il entend un bruit étrange proche de sa tente, il sort avec son fusil, croyant avoir à faire face à un ours. Soudain un brouillard l’entoure et il perd connaissance. 21 juin. Cassie Gale a du mal à trouver un sens à sa vie, depuis la mort de son mari Derrick. Son chien Maverick reste le seul souvenir qu’elle garde de lui. Elle trouve un poste de guide dans le Yukon en Alaska et décide de partir. Quelques jours plus, alors qu’elle est sur le chemin de la réserve naturelle, elle se sent épiée. Après avoir passé quelques jours dans le bar du coin, elle poursuit son chemin. Personne ne la reverra.  23 juin. Dans son ranch du Montana, Jim Gale s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa fille cadette. Son téléphone ne répond pas, ce qui ne lui ressemble pas. Malgré son âge, qui frise la soixantaine, il décide d’aller la chercher, accompagné de sa fille aînée Emily et de son gendre Trask. Arrivés là-bas, il déclare la disparition de sa fille à la police qui ne bouge pas. Puis, ils partent dans la réserve du Yukon et découvrent le campement de Cassie, ravagé par un ours. Mais des détails clochent … Si vous cherchez un roman d’action, une lecture facile, idéale pour les vacances, pour se vider la tête, alors il vous faut lire ce roman. Après une mise en bouche d’une cinquantaine de pages, où l’on va suivre Cassie, l’intrigue va basculer sur Jim. Après une centaine de pages, l’histoire s’évase, part dans plusieurs directions, et les personnages se multiplient sans que l’on soit perdu. Dès qu’on entre dans le vif du sujet, on est accroché, les pages défilent vite, bien que cela soit un beau pavé grâce à ses chapitres courts et surtout, pour un premier roman, il y a un bel équilibre entre les descriptions, les scènes d’action (la première qui décrit la confrontation avec un ours est incroyable) sont réellement prenantes. On apprécie aussi l’immersion dans un paysage brutal. Encore une fois, ce roman se destine aux fans du genre, ceux qui vouent une passion aux romans d’action, avec des complots à tout va. Les personnages sont très clivés, les méchants sont vraiment très méchants, les gentils sont vraiment très gentils, les traitres sont découverts très tôt dans le roman mais cela ne gâche pas les rebondissements qui nous procurent un plaisir certain de lecture. Un premier roman emballant et prometteur pour le futur.

L’indépendant

Alaska, terre sauvage. Les risques sont multiples pour les aventuriers. Des ours affamés aux savants fous en mal de cobayes.  La fascination des Américains pour leur armée est une réalité indéniable. Toute une littérature sur les exploits des GI’s et autres SEALS alimente la fierté de cette frange nationaliste du pays pour des héros ayant l’amour de la patrie chevillée au corps. Dans le genre, L’ours qui dort, premier roman de Connor Sullivan, en est un exemple parfait. L’auteur raconte les aventures de la famille Gale. Le père, Jim, vit dans un ranch dans le Montana avec ses deux grandes filles, Cassie et Emily. Le moral de la première est au plus bas. Elle vient de perdre son mari. Cette ancienne ranger part se ressourcer en Alaska. En compagnie de son chien, elle va camper au bord d’une rivière, loin de toute civilisation. C’est là qu’elle est enlevée par des inconnus. Jim se rend immédiatement sur place à sa recherche. Mais comment retrouver une femme dans cette nature immense et sauvage ? D’autant que les dangers sont multiples, comme cette rencontre périlleuse : « L’ours chargea. Une masse de six cents kilos de sauvagerie se précipitait sur lui avec la puissance d’une locomotive lancée à pleine vitesse. Le vieux cowboy abandonna la recherche de son revolver et se roula en position fœtale, les mains autour de son cou. » Débutant comme un roman de survie en milieu hostile, le roman prend ensuite la trajectoire d’une histoire de vengeance sur fond d’espionnage du temps de la guerre froide et d’expériences scientifiques pratiquées par de véritables savants fous sur des prisonniers politiques. Un suspense haletant, des forêts du grand Nord au goulag russe en passant par la salle de crise de la Maison Blanche et le palais secret de Poutine. Écrit avant l’invasion russe de l’Ukraine, ce texte alerte aussi sur les vues impérialistes d’un pouvoir de plus en plus totalitaire. Cela manque parfois de nuances, mais c’est malheureusement criant de vérité.

Pleine vie

Partie seule dans un coin reculé d’Alaska, Cassie Gale disparaît soudainement. Sur place, les autorités ne retrouvent que son campement saccagé, laissant présager qu’elle a probablement été attaquée par un animal sauvage. Une explication qui ne convainc pas le père de la jeune femme : selon lui, sa fille, ancienne militaire, avait de la ressource pour se tirer de situations dangereuses. Face à l’inactivité du shérif local, il décide de mener lui-même l’enquête. Une histoire qui ne manque pas de rebondissements et où le passé va rattraper Jim Gale, la père de Cassie. Loin d’être une simple disparition, cette intrigue mêle espionnage, expériences militaires illégales et vengeance et nous tient en haleine jusqu’à dénouement final. A retrouver ici : https://www.pleinevie.fr/loisirs/livres/polars-automne-137301.html

Le littéraire

Quand il faut payer pour des actes… Ce récit se fonde sur une réa­lité que le roman­cier évoque en intro­duc­tion. Depuis 1988, plus de 70 000 signa­le­ments de dis­pa­ri­tion ont été dres­sés par la police d’État de l’Alaska. La plu­part se trou­vait à proxi­mité d’une région qui forme le cœur pri­mi­tif et impi­toyable de l’État le plus reculé d’Amérique. En 2019, le 15 mai, Paul Brady dis­pa­raît sans lais­ser de traces alors qu’il est en Alaska pour ten­ter de se remettre de ses trau­ma­tismes consé­cu­tifs à ses séjours en Irak, en Afgha­nis­tan.C’est le 21 juin que Cas­san­dra Gale — Cas­sie — part avec Mave­rick, son ber­ger alle­mand, vers l’Alaska. Ancienne mili­taire, elle vit très mal la mort de Der­rick, il y a six mois. Alors qu’elle campe dans un lieu isolé, elle est aler­tée par son chien. Mais, elle ne peut faire face quand une sil­houette impo­sante lance près d’elle un objet qui dégage une brume brû­lante. Elle sombre.Jim Gale, la soixan­taine, tient le gite du Whi­te­horse Ranch dans le Mon­tana avec sa fille aînée, son gendre et une équipe solide. Il reçoit un appel de la société l’avertissant que Cas­sie ne s’est pas pré­sen­tée comme prévu pour prendre son emploi de guide. Il com­mence à ques­tion­ner les auto­ri­tés locales de l’Alaska mais les réponses sont éva­sives, tardent tant, si bien qu’il décide d’aller sur place. Sa fille et son époux s’imposent dans le voyage. Sur place, ils trouvent un agent ivrogne qui va quand même les gui­der vers le cam­ping de Cas­sie. Mais, très vite, la situa­tion dérape car le passé de Jim Cale s’invite et celui-ci est par­ti­cu­liè­re­ment lourd… C’est le récit d’une ven­geance à l’organisation peu com­mune. L’auteur met en scène une his­toire dyna­mique, alter­nant les dif­fé­rentes com­po­santes de l’intrigue. Il situe l’action aussi bien dans les pay­sages ruraux de l’Alaska, dans un ranch du Mon­tana que dans une base très dis­crète, dans le QG du Pré­sident que dans la chambre à cou­cher du tyran russe.Pour faire vivre son his­toire, Connor Sul­li­van ins­talle une gale­rie de per­son­nages dont nombre ont subi des trau­ma­tismes lors de séjours dans des pays en guerre. Il est de noto­riété que de nom­breuses per­sonnes qui ont servi dans des pays où la vio­lence attei­gnait des paroxysmes sont reve­nus avec des dom­mages psy­cho­lo­giques dont ils portent très long­temps des séquelles. C’est ainsi que l’héroïne, une femme au carac­tère affirmé, une guer­rière doit se res­sour­cer pour conti­nuer à vivre le plus serei­ne­ment possible. Le roman­cier dépeint avec soin ces dif­fi­cul­tés, les reports d’affections, de sen­ti­ments. Avec Jim, il campe un homme qui, bien qu’ayant une forme phy­sique encore accep­table, souffre des pre­mières atteintes de la vieillesse. Il donne une belle évo­ca­tion des endroits sin­gu­liers de cet État et décrit avec soin tous les décors de son his­toire, ainsi que les rouages admi­nis­tra­tifs, poli­tiques, aux­quels il confronte ses pro­ta­go­nistes.Avec une écri­ture inci­sive, un style enlevé, l’auteur offre un récit d’une grande inten­sité, fai­sant croître la ten­sion très vite tout en met­tant en place avec pré­ci­sion les élé­ments du drame. Ce roman est paru aux USA en 2021 donc écrit avant l’invasion de l’Ukraine. Mais il dépeint la fri­lo­sité du Pré­sident des Etats-Unis face à la Rus­sie. Alors que des agents russes se déploient sans rete­nue dans l’état de l’Alaska, il hésite à faire inter­ve­nir un com­mando pour contrer une action ter­ro­riste.Une carte per­met de visua­li­ser quelques points de repères en Alaska.Avec L’ours qui dort Connor Sul­li­van donne un livre au sujet addi­tif où l’intensité de l’intrigue ne se dément pas tout au long du récit. Un roman pas­sion­nant dont les prin­ci­paux pro­ta­go­nistes res­tent en mémoire. Serge Per­raud

Encre noire

Cassandra Gale entreprend un voyage en Alaska, quelques jours avant de se présenter à un nouveau travail. Elle est accompagnée de Maverick, un berger allemand de l’armée.La survie en milieu sauvage, ça leur connaît. Cassandra est vétéran de l’armée américaine. Veuve. Maverick est le chien de guerre de Derrick, son mari retrouvé mort dans la grange familiale.Pourtant, Cassie disparaît, et son campement présente un désordre invraisemblable. Pour Jim, le père de Cassie, il est impensable qu’elle ait été victime d’un grizzli. Et jamais elle n’aurait abandonné Maverick, qui constitue le dernier lien avec Derrick.Une disparition en Alaska ne représente pas d’intérêt pour le FBI, qui préfère se centrer sur les grandes villes. Jim Gale se démène donc pour monter une équipe de recherches, mêlant des locaux, certaines forces de l’ordre, et son autre fille, Emily.Roman d’espionnage et d’actionSi j’avais su dès le départ jusqu’où mènerait les recherches de Cassie, sans doute n’aurais-je pas continué ma lecture. J’aurais eu tort. Une femme disparaît en territoire hostile, quoi de plus banal ? Sauf que le profil de Cassie n’a rien de banal, et l’intrigue va prendre des proportions tout à fait inattendues. Très vite, le roman devient addictif. Les scènes d’action se succèdent à un rythme soutenu, mais le lecteur dispose de courtes respirations. L’éditeur parle d’expérience immersive, et j’approuve cet argument.Premier roman, d’emblée une réussitePour un premier roman, l’auteur a été ambitieux. Et patient. Cinq années ont été nécessaires pour rédiger « L’ours qui dort ». Connor Sullivan évoque le sort des vétérans de l’armée américaine, celui de populations locales qui vivent en marge de la société, l’espionnage en haut lieu, certaines institutions américaines et les enjeux qui les animent sur l’échiquier international.Les éléments techniques auxquels il fait référence dans différentes scènes d’action ont nécessité de s’entourer de nombreux spécialistes, auquel l’auteur rend sympathiquement hommage à la fin. Il cite également ses mentors littéraires, dont David Baldacci et Gregg Hurwitz.« L’ours qui dort » a été récompensé par le Barry Award du meilleur Premier roman.Barbara Mazuin A retrouver ici : https://encrenoire.be/lours-qui-dort/

Au féminin

Partie se ressourcer au coeur de la nature en Alaska, Cassie Gale disparaît mystérieusement et son campement est retrouvé saccagé. Elle est loin d’être la première à se volatiliser ainsi dans un lieu où les possibilités d’accident ou de mauvaises rencontres avec un animal sauvage dangereux sont nombreuses. Mais le père de Cassie, Jim, ne croit pas à un simple accident, surtout que sa fille, ancienne militaire, ne manquait pas de ressources. Devant le manque d’action des autorités locales, il se lance dans une quête de justice et de vérité où il devra faire face à ses propre démon et un ennemi implacable. Un roman riche en révélations et rebondissements. Si l’on pense d’abord à un père qui a simplement du mal à accepter la disparition de sa fille, Connor Sullivan nous détrompe bien vite en nous plongeant dans une intrigue où naviguent espions, militaires et scientifiques fous qui mènent des expériences pas très légales dans une base secrète russe, le tout sur fond de vengeance vieille de plusieurs dizaines d’années. Une histoire digne d’une superproduction hollywoodienne. A retrouver ici : https://www.aufeminin.com/livres-a-lire/polars-automne-s4096153.html#af_intertitre_7

Purple rain

L’ours qui dort de Connor Sullivan paru chez H&O éditions propose une plongée dans les paysages impitoyables de l’Alaska, et se révèle comme une véritable pépite d’action et de suspense. Avec ses personnages captivants et son intrigue palpitante, ce récit offre une expérience immersive digne des meilleurs films du genre. Entre les défis de la nature sauvage et les mystères entourant les disparitions inexplicables, l’histoire promet une aventure intense où chaque page réserve son lot de surprises. Accrochez-vous pour un voyage haletant où chaque instant compte, dans un décor aussi magnifique que hostile. Chronique : L’ours qui dort • Connor Sullivan Cassie Gale, cherchant à fuir la douleur du décès de son mari Derrick, un militaire, quitte le Montana avec Maverick, le chien de guerre de Derrick, pour se ressourcer en Alaska. Ce voyage est pour elle une pause nécessaire dans l’agitation du monde moderne et une tentative d’échapper à ses propres démons intérieurs. Cependant, Cassie disparaît mystérieusement après avoir ressenti l’étrange sensation d’être observée, suivie par une explosion soudaine derrière elle. Son père, Jim Gale, un cowboy de la soixantaine, travaille dans un ranch au Montana et s’inquiète rapidement de l’absence de nouvelles de sa fille. Jim, avec l’aide de Trask, son gendre, et Emily, l’autre fille de Jim, décide de partir en Alaska à la recherche de Cassie, sachant que les autorités locales ne jugent pas sa disparition préoccupante. Ils sont rejoints par l’agent de la Sécurité Publique, Max Tobeluk, un homme plus attaché à la bouteille qu’à son devoir, mais indispensable pour que l’enquête locale soit officialisée. À leur arrivée en Alaska, ils découvrent le campement de Cassie dévasté, avec des traces de pattes de grizzly et des signes d’une lutte. Les preuves laissent supposer une intervention humaine : les lacérations sur les tentes ne sont pas celles d’un animal, et les blessures sur Maverick suggèrent qu’il a tenté de protéger Cassie. Jim réalise que la situation est plus grave qu’il n’y paraît et appelle les troopers de la police d’État pour une aide d’urgence. Les indices montrent qu’elle a été enlevée. Jim et son équipe vont tout faire pour remonter la piste de Cassie, et trouver ou elle est détenue prisonnière. Le passé de Jim est assez flou et nous comprenons bien vite que ce vieux cowboy du Montana cache un passé bien plus mouvementé et secret qu’il ne veut bien le laisser paraître. Ses aptitudes et son parcours hors normes l’aideront à faire avancer cette enquête hors du commun. Des souvenirs émergent, révélant que Cassie a été exposée à un gaz soporifique avant d’être capturée. Enfermée dans une cellule, Cassie découvre qu’elle n’est pas seule et que d’autres militaires sont détenus dans des conditions similaires. Les éléments de preuve suggèrent un enlèvement bien orchestré. Les recherches conduisent l’équipe sur des pistes internationales, où des rumeurs évoquent des prisonniers américains détenus pour des raisons mystérieuses. Le temps ne joue pas en sa faveur ! Jim arrivera t-il à temps pour sauver sa fille ?  Avis sur le roman : L’ours qui dort • Connor Sullivan Mais quel roman !!!! Le roman « L’ours qui dort » de Connor Sullivan est une œuvre dense et complexe qui, malgré un démarrage un peu lent, parvient à captiver avec son intrigue riche en suspense et en action jusqu’à la dernière page. Les cinquante premières pages posent le décor et présentent les personnages, avec deux disparitions mystérieuses qui prennent du temps à se mettre en place. Cette lenteur initiale peut sembler un peu longue, d’autant plus que l’on commence à s’attacher aux personnages qui disparaissent rapidement. Cependant, cette introduction est essentielle pour comprendre les motivations et le contexte des personnages principaux, ajoutant ainsi une profondeur nécessaire à l’intrigue. L’auteur met en scène une véritable course contre la montre pour retrouver Cassie, avec des éléments d’équipements militaires détaillés comme le Winchester Magnum .300, le fusil .375 H&H Magnum de Cassie, et les fusils à pompe de calibre 12, ce qui accentue le réalisme et l’intensité des recherches. Nous ressentons une atmosphère de mystère et d’urgence à travers cette histoire. L’intrigue est imprégnée de suspense et de tension, avec des mystères dévoilés graduellement pour maintenir l’intérêt constant. Les descriptions de Cassie montrent une jeune femme exceptionnelle, déterminée et intelligente, ce qui rend sa disparition encore plus incompréhensible et urgente à résoudre. Au fil des pages, Jim et son équipe doivent naviguer à travers les dangers de la nature sauvage de l’Alaska et les complexités du territoire russe pour retrouver Cassie avant qu’il ne soit trop tard. Jim est déterminé à sauver sa fille malgré les obstacles considérables. A la fin du roman, on est bien loin du vieux cow-boy du Montana qui souffre de la hanche.  Ce roman nécessite de la patience au début, mais qui récompense avec une intrigue bien ficelée, riche en action et en suspense. Les personnages sont attachants et bien développés, et l’histoire, bien que parfois complexe, tient en haleine jusqu’à la fin. Argent, pouvoir, vengeance, kidnapping… tous les ingrédients sont réunis pour en faire un roman 100% adrénaline et action. « L’ours qui dort » de Connor Sullivan possède tous les ingrédients pour une adaptation cinématographique digne d’un blockbuster américain. Imaginez Bruce Willis, avec son charisme légendaire et son expérience dans les rôles de héros d’action, incarnant le rôle de Jim Gale. Le récit captivant de la course contre la montre pour sauver Cassie, les paysages impitoyables de l’Alaska, les mystères sinistres de la Russie et l’intensité des scènes d’action feraient de ce film un succès assuré. S’il n’était pas si malade, Bruce Willis en tête d’affiche, prêt à affronter des adversaires redoutables et à naviguer dans des complots internationaux, ferait de ce film un incontournable du genre. Avec son talent inimitable pour les rôles d’action, il pourrait offrir suspense, adrénaline et le plaisir de voir un héros sauver le monde contre des obstacles insurmontables.  A retrouver ici : https://www.purple-rain.fr/2024/06/roman-l-ours-qui-dort-connor-sullivan-HO-editions.html

Les dé-lires de Lou

C’est encore une belle surprise avec cette histoire qui n’a eu de cesse de me surprendre par la tournure des événements proposés.L’intrigue commence en Alaska, où il n’est point difficile de s’imaginer la plénitude de cette nature à la fois sauvage et merveilleuse dans laquelle va évoluer Cassie tant Connor Sullivan nous décrit avec beaucoup de réussite des paysages qui font rêver. Mais les événements vont rapidement prendre une direction inattendue pour Cassie qui va alors (presque) devenir un personnage secondaire du fait de l’arrivée dans l’histoire de son père qui se trouve être l’élément central de l’intrigue.Pourquoi ? je vous laisse le soin de le découvrir.Sachez toutefois que le rythme est soutenu et que les révélations sont nombreuses et variées. Je ne m’attendais vraiment pas à ce que l’intrigue prenne cette direction mais je ne m’en plains pas, bien au contraire. L’auteur a fait en sorte que l’enchainement des faits soit crédible, grâce à des petites choses déposées ça et là. Et puis, au fur et à mesure de notre avancée, il va même encore plus loin, nous proposant ainsi une histoire digne d’une superproduction avec des scènes d’action à gros budget ! Nul doute que l’histoire a été franchement travaillée.S’agissant des personnages, J’ai beaucoup aimé ceux de Jim Gale et de Cassie (et de leur famille aussi d’ailleurs) . Ils sont touchants et très humains. Connor Sullivan a su leur donner une place bien précise dans l’intrigue, tout comme les « méchants » qui se veulent détestables à souhait.J’ai tellement aimé cette histoire que j’ai parfois regretté que cela aille très vite à la fin. J’aurais aimé rester » immergée » encore un peu avec cette famille mais bon, le livre fait quand même 480 pages alors !Les évènements des dernières pages prennent une tournure qui fait que je me délecte encore quelques instants. Merci Connor Sullivan.Au final, si vous êtes fan des histoires qui bougent et surprennent, ce livre est fait pour vous !